Nous avons dernièrement parlé des effets bénéfiques des plantes naturels sur notre santé. Et, bien-être rime souvent avec régime car lorsqu’on décide de prendre sa santé en main, l’une des premières résolutions que nous prenons est de nous débarrasser des quelques kilos en trop que nous avons accumulés au fil des années. Et dans le domaine du régime alimentaire, les spécialistes de la santé nutritionnelle ne lésinent pas sur les méthodes. Il suffit de faire un tour sur la toile pour voir le nombre de régimes différents qui nous sont proposés. Certains sont plus populaires que d’autres, comme le régime cétogénique, paléolithique, le régime Atkins ou encore le jeune intermittent. Le problème est que nous sommes finalement confus car on se dit que, si un régime est à la mode, c’est qu’il est forcément bon, difficile de ce fait de savoir avec conviction lequel choisir.
Pour se faire, Kuruma Lab propose une façon endogène d’aborder la question alimentaire
Le but ici n’est pas de mettre en avant un régime plutôt qu’un autre, mais de proposer des pistes de réflexion et d’actions visant à déterminer si toutes ces méthodes du paradigme toxique sont adaptées aux kémites conscients.
1. NOUS DEVONS VISER L’ÉQUILIBRE
L’un des problèmes majeurs de ces régimes alimentaires réside au niveau psychologique. Car même suivi par un spécialiste, les régimes sont généralement sources de frustration, qui elle, engendre le stress et certains troubles alimentaires, ce qui n’est pas du tout bénéfique pour notre taux vibratoire.
Ainsi, la position du Lab est d’oublier la perte de poids mais plutôt viser la santé et l’équilibre.
Nous devons donc rompre avec l’approche du système dominant qui consiste à présenter la perte de poids comme SEUL objectif à atteindre, et chercher à cultiver la pensée Ma’at concernant notre alimentation.
La pensée Ma’at nous encourage à manger pour nous maintenir en bonne santé. Et, est en bonne santé, celui/celle qui arrive à entretenir son équilibre mental, spirituel et physique. « Âme saine dans un corps sain »
De ce fait, si notre objectif est de conserver cet équilibre, nous serons en mesure de faire des choix judicieux de ce que nous mangerons. Manger sain et équilibré deviendra notre style de vie. Nous pourrons ainsi éviter une prise de poids excessive et minimiser le risque de certaines maladies.
2. EXEMPLES D’HABITUDES CULINAIRES À ADOPTER
Nous pouvons :
⮲ Intégrer les épices (bio dans la mesure du possible) dans notre alimentation. Je consomme régulièrement du gingembre. En plus de soutenir le travail du foie, et soulage les problèmes digestifs, j’ai constaté que le gingembre me facilite la concentration. Et pour ceux qui sont inquiet par rapport à leur poids, le gingembre aide à brûler le gras.
⮲ Réduire ou éliminer la viande rouge en soirée pour ne pas perturber le sommeil
⮲ Réduire fortement la consommation de sucre, qui favorise le surpoids et le diabète de type II, augmente la fatigue chronique et l’affaiblissement physique etc.
⮲ Réduire progressivement notre consommation de sel en le remplaçant par des épices et herbes aromatiques
3. VISER À MANGER SAIN, NATUREL ET CULTUREL
J’ai personnellement suivi le régime végan pendant un moment, je me suis donc retrouvée à exclure certains aliments que j’appelle culturels, car ils sont propres à la région géographique d’où je suis native.
Je ne pouvais plus par exemple manger les bons petits plats à base de :
⮲ Le poisson « konkoe » fumé (mâchoiron en français)
⮲ Le Yet : aussi appelé cymbium , un mollusque séché qui sert à donner du goût à certains plats comme la soupe kandia ou le thiébou dieune.
⮲ Le Nuoc mam, une très bonne sauce vietnamienne à base de poisson fermenté
⮲ Le guedj, poisson salé puis séché que l’on met dans les plats pour relever le gout
J’ai finalement arrêté de suivre ce régime à la lettre, car c’est complètement absurde, voir même aliénant selon moi, de ne pas consommer ses propres produits culturels pour pouvoir rester en forme. Surtout que, plus nous consommerons nos produits culturels, mieux notre économie se portera, et ceci est un aspect que nous ne devons négliger sous aucun prétexte
4. ALIMENTS PSEUDOS CULTURELS À ÉVITER
En première position, nous avons les croupions de dindon qui sont consommés partout à Kama. C’est devenu un aliment culturel alors qu’ils sont majoritairement importés de l’Europe. D’ailleurs, dans leurs pays de provenance, les croupions ne sont pas consommés, mais utilisés dans l’alimentation des bétails.
Nous vous déconseillons fortement la consommation de cette « viande », car elle est composée à 80% de graisse, et est à l’origine de plusieurs pathologies de type obésité, hypertension artérielle et cancer, à cause des hormones qu’on injecte aux dindons pendant l’élevage.
En deuxième position nous avons le cube magie, qui est aussi un faux produit culturel, car ce n’est qu’après la colonisation qu’il a été introduit dans nos habitudes alimentaires. Avant, nos ancêtres utilisaient des épices fraîchement récoltées pour assaisonner et agrémenter leurs plats.
La consommation excessive des cubes Maggi augmente le risque de développer les pathologies les plus connues que nous avons cités précédemment, viennent s’ajouter à cette longue liste, les troubles sexuels chez l’homme, les troubles uro-génitaux, les troubles du comportement chez l’enfant, le gonflement de la prostate, la gastrite etc.
Tentons-nous de dire que seuls nos produits culturels sont sains ? évidemment que non. Raison pour laquelle nous insistons sur l’importance de s’informer.
Cherchez à comprendre le fonctionnement général du système digestif et du métabolisme, renseignez-vous sur les vertus et les dangers des produits que vous consommez ou que vous pouvez intégrer ou retrancher de votre alimentation.
Un kémite ou farafin ou muntu conscient est un scientifique illimité et un explorateur du monde qui l’entoure.
Avec tout notre amour